Bordeaux n’est plus « La Belle Endormie » !
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Depuis 2017 et la mise en service de la LGV reliant Bordeaux à Paris en 2H00, le dynamisme, l’attractivité et l’activité économique de la Métropole girondine en font une destination majeure et très recherchée.
En matière d’immobilier résidentiel la capitale girondine a connu une hausse vertigineuse des prix – doublement en une décennie – avant de baisser en 2020, versus une augmentation moyenne de 2% sur d’autres régions. Mais Bordeaux est désormais la troisième plus chère derrière Paris et Lyon à près de 4500 € le m² en moyenne pour un appartement !
Côté promoteurs les prix du neuf ont connu une croissance exponentielle ces dernières années ; là-aussi, la tendance est à la baisse depuis 2020, après des années excessives.
Par ailleurs, la raréfaction du foncier sur la métropole a conduit les opérateurs à proposer des programmes de logements en périphérie, ce qui contribue d’ailleurs à satisfaire la demande croissante d’espace extérieur.
En matière de recrutement, les nombreux promoteurs qui se sont implantés ces cinq dernières années ont connu d’énormes difficultés à trouver des développeurs fonciers disposant d’un minimum de 4 à 5 ans d’expérience et se sont finalement tournés vers des profils débutants ou issus d’autres secteurs (chargé d’expansion, agent immobilier…), reconstituant ainsi une population de professionnels devenue insuffisante au regard du nombre d’acteurs. Mais après une courte période de stabilisation, la pénurie est repartie de plus belle et touche désormais l’ensemble des métiers de la promotion.
Coté immobilier d’entreprise, le marché bordelais a enregistré sa meilleure performance en 2019 sur le marché locatif. Certes, la crise sanitaire a rebattu les cartes et les volumes échangé ont enregistré une forte baisse par rapport à 2019 mais ce repli est à relativiser après une année record et Bordeaux s’en tire mieux que d’autres.
Désormais l’une des douze grandes métropoles qui accueillent le tiers de la population française et produit les deux tiers de la richesse nationale, la métropole girondine est promise à un bel avenir. Sa situation géographique, la présence massive d’étudiants (seconde évolution avec +32% en 10 ans), l’excellence de son cadre de vie, son histoire et sa culture, lui permettront sans nul doute de lier ses activités viticoles à la renommée internationale et le développement de tous les secteurs économiques dont les nouvelles technologies…Dans une logique d’éco-modernisme ?