S’adapter aux nouvelles exigences du marché du travail : L’immobilier commercial ne fait pas exception
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Les difficultés de recrutement, en particulier des cadres, ne sont pas nouvelles et se sont accentuées dans un contexte de crise économique et post Covid, tous secteurs confondus. L’immobilier commercial ne fait pas exception à la règle. On observe un allongement des délais de recrutement, avec des missions qui peuvent désormais durer jusqu’à 11 semaines.
Bien que les entreprises fassent preuve d’une grand pro-activité, d’ingéniosité et d’efforts multiples pour attirer les talents, aujourd’hui les candidats sont en position de force et affichent de nouvelles exigences, notamment en matière d’organisation du travail : RTT, 35h, télétravail, autant de nouveaux paramètres qui conduisent les entreprises à revoir leurs modes de fonctionnement et leur stratégie de recrutement.
Elles doivent désormais non seulement attirer de nouveaux talents, mais aussi les fidéliser et les intégrer dans un environnement qui inspire confiance afin d’éviter le phénomène de « Great Resignation » que l’on a pu observer depuis la crise du Covid d’abord aux Etats-Unis puis dans une moindre mesure sur l’Hexagone. L’ ‘Employee Experience’ fait désormais partie intégrante de la stratégie RH des entreprises et la Marque Employeur occupe une place de choix dans les critères des candidats (notamment les plus jeunes).
En immobilier commercial, on observe aujourd’hui des besoins pointus en technicité, en particulier en conception et aménagement d’espaces, des travaux complexes nécessitant des profils d’ingénieurs en construction expérimentés, issus de l’immobilier industriel et tertiaire, dotés d’une expérience à l’international, des architectes en conception et aménagement d’espaces, ou encore des experts dans la maîtrise des coûts de construction…
La restauration et la distribution alimentaire font toujours face à des besoins en développement et en construction, et s’adaptent à de nouveaux profils émergeants. Ils sont ouverts aux recrutements de jeunes diplômés sur lesquels ils investissent en formation et capitalisent sur l’avenir en leur offrant un plan de développement de carrière compatible avec leurs souhaits personnels et professionnels.
Au sein des foncières et auprès des investisseurs institutionnels et des propriétaires privés, les besoins sont toujours constants en gestion et valorisation d’actifs.
En conclusion, la capacité de résilience du secteur de l’immobilier commercial se confirme : il évolue face aux crises et bénéficie d’excellents profils capables de s’adapter à d’autres secteurs d’activités. Ainsi, on observe que de nombreux professionnels en développement, construction, Property ou Asset ont déjà sauté le pas vers le logement, l’hôtellerie, ou l’immobilier d’entreprise…
De quoi inscrire de nouvelles et belles perspectives !
Sophie Vatté-Refes