L’immobilier logistique et industriel ne connait pas la crise
Partager cet article
La chaine logistique connait depuis plusieurs années de profondes mutations. Elle répond désormais avec efficacité aux besoins des clients finaux d’autant que la pandémie a fortement dynamisé certains segments du marché. Hier réservée aux ‘pure players’, cette classe d’actifs est devenue attractive pour les investisseurs en bureaux ou en retail.
Second point, la mutation de la consommation fait émerger une logistique désormais urbaine ; la demande est forte en création de nouveaux sites (stockage / distribution) aux portes des villes. Les opérateurs abordent des projets sortant des sentiers battus, qu’il s’agisse de transformation de bâtiments, de régénération de friches, d’immeubles à étages…Le montage se complexifie (enjeux d’insertion urbaine, environnement, emplois) avec un foncier rare. Les ‘pures players’ déploient des stratégies de sourcing diversifiées : acquisitions d’actifs, développement green ou brownfield, en blanc ou clefs en main…
Chez DVA Executive Search nous constatons le dynamisme des recherches dans ces secteurs. Les employeurs souhaiteraient intégrer des profils d’experts mais un obstacle majeur se présente : les marchés de la logistique et des parcs d’activités ne sont pas extensibles en termes de compétences, le nombre d’acteurs est limité, les talents manquent !
Chez les opérateurs – investisseurs en grande logistique, la recherche d’asset managers spécialisés, d’analystes, de développeurs et de chefs de projets techniques reste récurrente.
Mais de plus, la forte croissance de la logistique urbaine crée un appel d’air pour de nouveaux profils maîtrisant le développement d’opérations en tissu urbain, ingénieurs le plus souvent, capables de mener à terme des projets complexes, pour des asset-managers « development » sachant monter des opérations de revalorisation. Il faut noter que certains professionnels de l’immobilier commercial ont su franchir la passerelle.
Quant aux investisseurs immobiliers « classiques » en recherche de diversification, ils souhaitent recruter des « sachants » en immobilier logistique, en matière d’investissement, de gestion d’actifs, de structuration de fonds. Mais la pénurie guette pour les raisons exposées !
Enfin, la forte dynamique de cette classe d’actifs rejaillit sur la prestation de services ainsi que chez les commercialisateurs et les conseils en investissement. Au-delà d’un contexte particulier en ce début 2021, les secteurs de la logistique et des locaux d’activité, portés par les mutations, sont devenus un ‘must have’ dans les portefeuilles.