Pour un recrutement réussi, l’intuition ne suffit pas !
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Approche directe, contrôle de références, entretien approfondi pour sonder les motivations à un changement de poste… la méthode de chasse est rôdée chez DVA Executive Search. Lorsqu’il s’agit de fiabiliser une prise de décision, cruciale tant pour l’entreprise qui recrute que pour le candidat chassé, la solution d’évaluation des compétences s’impose. L’objectif de DVA Executive Search : faire se rencontrer des partenaires faits pour réussir ensemble.
Quelles sont les clés d’une mission de recrutement réussie ?
Laurent Derote : La phase de définition du besoin avant le lancement de la mission est essentielle. L’entreprise expose ce qu’elle recherche (profil, missions, expérience…) et nous conseillons le plus souvent des adaptations en analysant le contexte de travail du futur cadre : organisation de l’entreprise, équipes en place, projets actuels et à venir, stratégie de l’entreprise… Commencer une recherche en inadéquation avec notre connaissance du marché et des profils de l’immobilier, c’est perdre plusieurs mois précieux pour l’entreprise qui recrute comme pour le cabinet.
Pourquoi utilisez-vous une solution d’évaluation des compétences ?
Laurent Derote : Une fois le profil recherché clairement défini, notre équipe se met en quête de candidats. Outre l’expérience et l’expertise technique, les compétences comportementales sont essentielles : flexibilité face aux événements, gestion des situations de crise, leadership… L’entretien permet de détecter d’éventuelles incompatibilités au niveau des qualités humaines attendues, mais il ne suffit pas. Qui plus est, le comportement du consultant, même le plus neutre possible, peut influencer les attitudes et réactions du candidat. L’utilisation d’une solution d’évaluation permet de valider ses impressions, d’objectiver et de fiabiliser la recommandation faite au client. Sans les outils d’aide à la décision, je considère qu’un jeune consultant a 8 probabilités sur 10 de mal évaluer l’adéquation candidat/poste et un consultant senior 2 sur 10.
Comment dépassez-vous les éventuelles réticences des profils chassés ?
Laurent Derote : Certains profils, notamment dirigeants, sont réticents à l’idée de passer par ce filtre. Je leur explique qu’il reçoive le questionnaire par e-mail et que cela va leur prendre seulement 10 à 15 minutes. L’investissement temps est minime par rapport à l’éclairage reçu sur un choix de carrière qui peut s’avérer majeur. Le feedback restitué aux candidats chassés leur permet également de fiabiliser leur propre décision : est-il pertinent de poursuivre le processus de recrutement ou non. L’adéquation avec les attentes d’une future entreprise est décisive lorsqu’il s’agit de quitter son poste pour un autre. C’est aussi une façon de tester la motivation réelle d’un profil chassé qui n’a, par nature, pas fait lui-même acte de candidature.